Au moment de la présidence française de l’Europe, le lycée
Blaise Pascal s’est aussi ouvert à l’Europe en participant
au projet Comenius " Learning from the differences " avec des lycées
de Nossen en Allemagne, Lublin en Pologne et Siaulai en Lituanie. La première
rencontre de ce projet a eu lieu du 1er au 5 décembre dans l’établissement
coordonnateur, le Geschwester Scholl Gymnasium de Nossen, dans le comté
de Meissen, en Saxe.

La caractéristique de ce Coménius est d’être centré
sur l’enseignement des sciences (mathématique, physique, chimie
et biologie) en anglais. Pour le lycée, c’est le premier pas vers
la création de la section européenne où M.Pouliquen, enseignera
la physique en anglais. C’est aussi l’occasion de permettre aux élèves
de présenter le point fort de leur établissement, les sciences
et techniques.

7 élèves représentaient le lycée, accompagnés
de leurs professeurs d’anglais, de physique et de mathématique.
Les élèves des différents pays ont à tour de rôle
présenté leur établissement aux partenaires, puis ils ont
tous participé à des ateliers de mathématique, physique,
chimie, biologie et art sur le thème de l’eau, animés par
les enseignants de Nossen et leurs élèves. Cela a permis à
tous de constater que même s’il y a des différences, il y a beaucoup
de similitudes dans les enseignements et la façon de vivre, ce qui a
rapproché les partenaires.
Le groupe a aussi visité la ville de Dresde et son marché de Noël,
la mine d’argent de Freiberg et la centrale électrique qu’un
particulier des environs de Nossen a installée dans un ancien moulin.
Le séjour s’est conclu par une soirée en commun, où
les enseignants ont remis les prix aux auteurs des meilleurs affiches, logo
et slogan pour le projet. Antonin Demeilliez, élève de 2GT5 au
Lycée Blaise Pascal a eu le plaisir de voir son affiche sélectionnée.

La prochaine rencontre aura lieu du 30 mars au 5 avril 2009 à Lublin
en Pologne, et les partenaires présenteront chacun un atelier scientifique
sur le thème de l’eau, adapté à ses programmes et
ses spécificités locales. Ensuite il y aura une rencontre à
Siaulai en Lituanie, et tous les partenaires se retrouveront finalement en avril
2010 à Rouen pour conclure le projet qui aboutira à des documents
en anglais qui pourront être utilisés par les enseignants de sections
européennes scientifiques dans les différents pays d’Europe.
Quant aux élèves, ils auront découvert que les autres jeunes
en Europe ne sont pas si différents d’eux, qu’ils ont souvent
les mêmes préoccupations, centres d’intérêt et
façons de travailler, et que l’anglais est bien utile pour communiquer
avec des correspondants de pays dont on ne connaît pas la langue !