Théâtre "Ces filles là" - Lycée Blaise Pascal Rouen

Théâtre "Ces filles là"

, par Catherine Merlin

Vendredi 1 mars à 20h au théâtre de La Foudre à Petit-Quevilly, nous serons 27 à aller assister à la représentation de "Ces filles là", une création de la compagnie Ariadne qui aborde le thème du harcèlement.
A noter que deux élèves du lycée de 1S2 seront sur scène avec les comédiennes professionnelles !

Résumé
Ces filles-là, ce sont les jeunes élèves d’une institution prestigieuse, univers clos dans lequel règnent la loi de la plus forte et la dictature des images. Elles font corps. Elles sont le personnage central de la pièce. Elles condamnent ou acquittent, acceptent ou rejettent. La parole est commune, une unique sentence peut anéantir un individu. Lorsque Scarlett, 15 ans, voit des photos intimes d’elle soudain diffusées, elle se retrouve humiliée, traquée, reniée. Esprit libre ? Allumeuse ? Il lui faudra convoquer plusieurs figures historiques pour trouver sa place, pour devenir elle-même.

Le théâtre peut-il parler des adolescent·e·s d’aujourd’hui, et s’inventer grâce à eux, grâce à elles ? C’est le pari de cette compagnie. Sur scène, 8 jeunes filles de la métropole de Rouen évoluent aux côtés de 12 comédiennes professionnelles. Il en résulte une fable haletante, un chœur de femmes qui nous saisit et nous questionne.

Durée : 1h20
création Compagnie Ariadne
mise en scène Anne Courel
texte Evan Placey traduit par Adélaïde Pralon
avec Claire Cathy, Sophia Chebchoub, Fanny Chiressi, Claire Galopin, Léonie Kerckaert, Charlotte Ligneau, Audrey Lopez, Manon Payelleville, Noémie Rimbert, Elsa Thu-Lan Rocher, Helena Sadowy, Bérengère Sigoure
assistanat à la mise en scène Marijke Bedleem et Benoît Peillon
scénographie Stéphanie Mathieu
costumes Cara Ben Assayag et Claude Murgia

Au CDI, vous pouvez aussi lire la pièce de Evan Placey :

Résumé de la quatrième de couverture :
Depuis l’enfance, Scarlett ne s’est jamais intégrée au groupe des filles de l’école Sainte-Hélène. Est-ce parce qu’elle n’est pas bien coiffée ? Parce qu’elle parle fort ? Parce qu’elle attire les garçons ? À partir d’une simple photo postée sur les réseaux sociaux, commence pour elle une longue descente aux enfers, racontée par une voix unique, celle du groupe des autres filles, qui la juge coupable – mais de quoi ?
Dans cette pièce chorale, Evan Placey révèle nos silences complices face aux harcèlements en tous genres, à un âge où l’on est tiraillé par le désir de plaire et le besoin de trouver sa place. Et, rappelant l’histoire de la libération des femmes, il signe une ode au féminisme qui doit encore et toujours se réinventer.

Portfolio