Jeudi 28 mars, des lycéennes de Blaise Pascal étaient attendues dans une école d’ingénieure pour le concours Innovatech. Elles arrivent toutes à l’heure à notre point de rencontre, même si certaines utilisent cette opportunité de sortie pour découvrir de nouveaux quartiers de l’agglomération. En science, la ligne droite n’est pas toujours le meilleur chemin et elles ont bien raison. Pour moi aussi, le meilleur chemin est celui qui permet le plus de découvertes.

Elles sont toutes séparées dans des équipes : des secondes, des premières, nos terminales, des étudiantes en école d’ingénieur et des ingénieures en activité travaillent ensemble.
Elles découvrent leurs équipes…
Elles ont 4 heures pour se connaitre, pour trouver ensemble une idée, pour vérifier sa faisabilité, sa désirabilité, son originalité et pour commencer à le mettre en valeur pour le présenter au jury. C’est extrêmement court, mais de brainstorming en répartition des tâches elles avancent et franchissent toutes les étapes clés pour mettre en place leur projet.

Elles s’affairent autour des tableaux et des plateaux-repas …
Elles parlent et se surpassent devant le jury, j’écoute et je suis impressionné par leurs présentations en 5h tous les points importants sont traités et elles ont même prévu des petites mises en scène pour la présentation finale. Je suis très fier d’elles, elles ont toutes été fantastiques.
Elles gagnent …

Elles discutent de leur orientation avec les étudiantes, elles ne sont visiblement pas pressées de rentrer. Elles pourraient se dépêcher un peu quand même, enfin, elles doivent me raccompagner en métro vers l’établissement. Tant pis, avec elles on a l’habitude de rentrer plus tard que prévu.
Le proviseur me demande d’écrire un petit quelque chose, on n’a pas tant que ça d’occasions de parler des filles de Blaise Pascal, elles ne sont pas si nombreuses. En tout cas, l’important n’est pas la quantité, mais la qualité, et là on est très bien servi.
Maintenant, elles dorment et j’ai écrit ma première chronique story sur Instagram

Petit bilan pour l’association « Elles bougent » qui nous a accueillis :
Si les ingénieurs sont souvent des hommes, en tout cas pas aujourd’hui 60 participants pour 4 hommes
Les sciences c’est fatigant, en tout cas pas pour elles et surtout pas aujourd’hui.
C’est dur d’être enseignant, en tout cas pas avec elles.
Merci à toutes élèves, marraines, étudiantes et organisatrices
Arnaud Pouliquen