Voyage à Londres : les secondes GT4 au coeur de l'Histoire. - Lycée Blaise Pascal Rouen

Voyage à Londres : les secondes GT4 au coeur de l’Histoire.

VISITES HISTORIQUES A LONDRES.

L’IMPERIAL WAR MUSEUM.

L’Imperial War Museum
Le grand hall de l’IWM

Avant d’être transformé en musée dans les années 1930, l’Imperial War Museum était un hôpital psychiatrique. Il fut dédié par la suite à toutes les guerres du vingtième siècle auxquelles l’Empire britannique a participé.

Au sous-sol se trouvent des salles consacrées à la première Guerre mondiale (reconstitution d’une tranchée anglaise du front français) et à la deuxième Guerre mondiale (reconstitution d’un abri pour les civils londoniens lors du blitz 1940-45). Au rez-de-chaussée, la pièce centrale est constituée d’un immense hall où sont exposés des véhicules, des armes, et des missiles ; des avions de chasse sont suspendus au plafond. D’autres objets, salles documentaires et des expositions sur différents thèmes sont à visiter dans les étages.

Transport de troupes de la première Guerre mondiale
Le spitfire

-A gauche, un autobus belge transformé au début de la première Guerre mondiale en transport de troupes.
 A droite, le Spitfire, avion de chasse mythique de la Royal Air Force lors la seconde Guerre mondiale.

Mélanie, Joy & Mathilde

LES V1 ET LES V2 L’IMPERIAL WAR MUSEUM.

A l’Imperial War Museum sont exposées des fusées V1 et V2 mises au point et utilisées pendant la seconde Guerre mondiale par les Allemands.

Le V1

Le V1 est l’ancêtre du missile, c’est un avion sans pilote, le V est l’initiale de « Vergeltungwaffe » qui signifie arme de représailles en allemand, le V1 a été lancé pour la première fois au mois de juin 1944. C’était une arme imprévisible et terrifiante car les Allemands y mettaient une quantité de carburant aléatoire pour qu’elle tombe au hasard sur l’Angleterre. Après quelques semaines, les Britanniques réussirent à les détruire en plein vol, mais les Allemands lancèrent une nouvelle fusée en septembre 1944 : le V2.

Le V2

Le V2 est une fusée contenant une tonne d’explosif, soit deux fois plus que dans un V1. Les Britanniques ne pouvaient, cette fois, pas la détruire car elle montait dans la haute atmosphère ou aucun avion ne pouvait aller et elle retombait au sol à la vitesse du son. Cette fusée a été mise au point par l’équipe de l’ingénieur Von Braun, qui, après la guerre a lancé le programme américain Apollo qui a permis la conquête de la Lune.

Le moteur du V2

Voici le moteur du V2 qui est assez semblable à celui de la fusée Ariane aujourd’hui.

Cyrille, Kevin & Lucas

 

 

 

LA PIERRE DE ROSETTE AU BRITISH MUSEUM.

La pierre de Rosette face au public

La pierre de Rosette, est un fragment d’une stèle de basalte noir de près de 1,18 m de haut, elle fut découverte à Rosette (francisation du nom Rachid, village du le delta du Nil), par des soldats français sous les ordres du général Bonaparte lors de la campagne d’Égypte en 1799.

Après avoir été vaincus par les Anglais, les Français ont dû signer le traité d’Alexandrie (1801) qui les contraignit à céder la pierre de Rosette aux Anglais. La pierre fut ensuite exposée au British Museum où elle se trouve depuis 1802 et attire les foules.

La pierre de Rosette : les trois écritures

Son grand intérêt est d’avoir permis de déchiffrer pour la première fois les écritures égyptiennes. Le texte est un décret religieux et fiscal de Ptolémée V, en date du 27 mars 196 (avant J-C), qui est transcrit en trois écritures. En haut les hièroglyphes (écriture égyptienne sacrée), au centre l’écriture égyptienne démotique (populaire) et, en bas, en grec ancien, langue bien connue jusqu’à nos jours.
Les égyptologues et surtout le Français Jean-François Champollion qui entreprit un travail épuisant, furent en mesure de déchiffrer les hiéroglyphes en usage depuis le 3e millénaire avant J-C et l’écriture démotique utilisée depuis le 7e siècle avant J-C.

Sarah & Louison